École publique de Saint-Didier-sous-Riverie

Mémoire

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Mes vacances

Pendant les vacances de Pâques, je suis allée en Normandie au bord de la mer, près du mont Saint-Michel. J'ai visité le château de Gratot et la tour de la fée.

Une légende raconte que jadis un chevalier venant boire à la fontaine aperçut une très belle jeune fille dont il tomba amoureux aussitôt. Dès qu'elle le vit, elle s'enfuit. Le jeune homme revint quatre soirs de suite sans la revoir. Le cinquième soir, elle réapparut. Le chevalier lui demanda de l'épouser, elle accepta à une condition : qu'il ne prononce jamais le mot "mort". Le chevalier accepta.

Mais après plusieurs années de mariage, un jour que le roi organisait un tournoi, ne voyant pas sa femme venir, il prononça le mot fatal malgré lui et aussitôt la fée poussa un cri déchirant, se jeta par la fenêtre, laissant l'empreinte de sa main.

On dit aussi que les soirs de tempête on l'entend gémir "la mort", "la mort".

Mélanie, 10 ans

La mémoire de la classe se présente sous la forme d'un cahier grand format.

Les élèves volontaires le prennent pendant trois ou quatre jours (du lundi au mercredi ou du jeudi au dimanche). Ils ont deux tâches :

- le présenter aux visiteurs afin que ces derniers laissent une trace de leur passage ;

- laisser eux-mêmes une trace sur cette mémoire. Cette trace peut aussi bien concerner la vie de l'école que leur vie personnelle.

C'est un travail qu'ils font en général chez eux, bien que cela ne soit pas imposé. Cette année, quatorze enfants (sur dix-sept) ont été volontaires. Comme nous arrivons à la fin de l'année, les CE2 et les CM1 ont accepté de laisser leur tour aux CM2 pour que ces derniers puissent l'avoir une dernière fois.

Au fil du temps, la mémoire est devenue une sorte de trésor. Au début, c'était des petits textes de deux-trois lignes, du genre « J'ai adoré ceci », « Nous avons fait cela ». Puis Lou a laissé comme trace deux dessins. Avec une aide méthodologique, les textes se sont peu à peu enrichis, accompagnés d'illustrations.

Chaque lundi et jeudi matins, je demande au responsable s'il a fait son travail et s'il en est fier. Comme c'est généralement le cas, il présente son oeuvre à la classe avant de remettre le cahier à son successeur.

Rémi Castérès

Sur chaque branche, les prénoms des élèves

Manon, 9 ans


Aujourd'hui,  c'est la rentrée.

Après que Rémi ait frappé dans ses mains, toute la classe s'est réunie devant la porte de l'école. Quand nous sommes rentrés dans la classe, Rémi nous a demandé si nos places nous allaient. Après, le maître a vérifié si tous les enfants avaient tous les instruments nécessaires pour travailler. Exemples : stylos rouge, vert, bleu, gomme, ciseaux, etc. Ensuite Rémi nous a donné la grille de comportement. Tout de suite après, nous avons commencé à faire une série d'épreuves. Ça a été facile car il n'y avait pas de règlement, donc toute la classe a eu la ceinture blanche de comportement.

Roman, 10 ans

Louis, l'enfant de la nuit

Le spectacle raconte l'histoire de Louis Braille. Ce n'était pas une comédie. C'était des personnages en papier. Louis était aveugle. Il voulait apprendre à lire et à écrire. Cela a dû être dur de faire l'alphabet Braille, surtout quand on ne voit plus. Il a travaillé jour et nuit. Il a mis trois ans pour faire son alphabet. Pour son courage, je pense que ça vient de sa motivation pour lire et écrire.

Florian, 9 ans
 

Texte écrit le 1er mars 2001

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