École publique de Saint-Didier-sous-Riverie

Article censuré

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Nous avons pour habitude de reproduire sur ce site les articles consacrés à notre école, que nous soyons d'accord ou non avec leur contenu.

Pour une fois, il en va autrement : nous publions ici un article qui était destiné au numéro 16 du bulletin municipal, "Le Journal des Badrais", article qui y a été totalement censuré.


 

 

L'article ci-contre n'a pas été publié dans "Le Journal des Badrais".

 

 

 

 

 


La statue rénovée. Cela aurait coûté plus de 20 000 €. Le bulletin municipal est muet à ce sujet.

Il faut donner toutes les chances
aux enfants de Saint-Didier !

La dernière mine de charbon en France vient de fermer. Des ressources naturelles de notre pays, il ne reste guère que le tourisme et l’abondance en eau douce. L’agriculture elle-même doit être subventionnée pour se maintenir.

Essentiellement, la dernière richesse de notre pays réside dans la qualification des hommes et des femmes et c’est à leur formation qu’on la doit. C’est pour cela qu’un investissement dans l’éducation est un investissement productif, tout autant et peut-être davantage que les investissements dans les transports ou dans l’énergie.

C’est un investissement indispensable pour les jeunes. Si, par malheur, la France cessait d’être un pays innovant, il faudrait bien se résoudre à accepter les conditions de travail et de salaire qui prévalent en Asie.

Faut-il pour autant opposer l’intérêt des jeunes à celui des personnes âgées ? Qui va payer les retraites des mineurs ? Et celles des paysans ? Notre pays a choisi la solidarité et la retraite par répartition plutôt que la retraite par capitalisation. Si la qualification et l’emploi des jeunes ne devaient plus être le souci essentiel, nos enfants ne seraient pas les seuls à y perdre.

Il est deux grands types d’investissement : les investissements productifs et les investissements de consommation. Dans les deux cas, ils engendrent momentanément une activité économique, le temps des travaux. Quand il s’agit d’investissements productifs, ils ont pour but non d’améliorer immédiatement les conditions de vie, mais d’engendrer de plus une augmentation dans le long terme de l’activité économique.

Investir, cela signifie souvent s’endetter. Nos enfants auront à payer ces dettes. Soyons clairs : leur laisser des dettes pour des investissements qui accroîtront la richesse du pays n’a rien à voir avec leur laisser des dettes pour satisfaire nos besoins actuels.

 

 


Un des terrains de boules


Un autre terrain de boules


Troisième terrain de boules


Le boulodrome en cours d'achèvement, construit sur un terrain de basket qui était utilisé par les jeunes.

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Par exemple, l’argent dépensé pour un boulodrome, l’argent dépensé pour la rénovation d’une statue, ne constituent pas des investissements productifs. Nous n’avons rien contre les boulodromes ni contre les statues. Seulement, nous ne comprenons pas que les besoins vitaux de notre collectivité ne soient pas prioritaires.

En régime démocratique, il est normal que les élus du peuple effectuent des choix. Gouverner, c’est choisir. Il est normal aussi que les citoyens puissent commenter ces choix. La liberté d’expression est un droit constitutionnel.

Il est dommageable pour l’exercice de la démocratie que les choix de nos élus ne soient pas pleinement assumés, que l’on obscurcisse les choses en rebaptisant un boulodrome “boulodrome-halle publique” alors qu’aucun besoin d’une nouvelle salle ne s’est manifesté à Saint-Didier depuis la construction de la grande salle polyvalente.

Quant à l’utilisation du boulodrome par les enfants… Les trois terrains existants suffisent largement à leurs besoins en ce domaine.

Disposer des locaux nécessaires à l’application des programmes scolaires, voilà qui est un besoin fondamental. La nécessité de cet investissement est tellement évidente qu’elle est inscrite dans le Projet d’école 2001-2004 qui s’achève, Projet d’école qui a été voté par Alain Brun, Alain Pellet, Simone Bonnier et Jean-Paul Thivillon lors du Conseil d’école du 1er décembre 2001.

Depuis, rien n’a été fait.

Nous réaffirmons qu’il faut donner toutes les chances aux enfants de Saint-Didier.

Rémi Castérès, Corinne Famelart,
Paul Psaltopoulos

 


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mardi 29 août 2006