Le bâtiment dans lequel se trouve l'école publique de Saint-Didier-sous-Riverie a du charme. Il date du milieu du XIX^e siècle et il convenait bien aux pratiques pédagogiques de cette époque.

Malheureusement, il est inapproprié à l'enseignement actuel. Le manque de place conduit à sacrifier une partie des programmes scolaires. Dès la publication du projet de nouveaux programmes, les enseignants de l'école ont alerté la municipalité. En retour, ils ont reçu maintes promesses. Voici un bref historique.

Le 24 septembre 2001, les enseignants rencontrent Simone Bonnier, Jean-Paul Thivillon, Alain Pellet et Alain Brun. En préambule, monsieur Brun informe les enseignants qu'il déplore le manque de communication entre la mairie, l'équipe enseignante et les parents et qu'il souhaiterait des échanges plus fréquents entre tous les partenaires. Différents problèmes sont abordés ; certains sont réglés. Les enseignants rappellent à la municipalité l'urgente nécessité de ne pas perdre de vue la construction d'une nouvelle salle, attenante à l'école. La municipalité affirme sa volonté de soutenir un tel projet, qu'elle compte budgétiser sur les trois années à venir, en espérant obtenir une subvention de la COPAMO. Les élus sont disposés à intégrer les familles à l'élaboration de ce projet.

Esquisse d'Alain Brun

Le 29 octobre 2001, une réunion de travail municipalité - enseignants détermine les besoins matériels nécessaires pour la mise en œuvre des nouveaux programmes.

Le 24 novembre 2001, une réunion entre Alain Brun et les enseignants précise le projet. Celui-là préfère une extension du côté du jardin pour des raisons esthétiques. Il dessine un schéma. La construction se ferait pour la rentrée 2004-2005 ; il faut prévoir six mois de travaux. Elle serait inscrite au budget 2002. →

 Le 1^er décembre 2001, le Projet d'école est voté par les élus municipaux : Alain Brun, Alain Pellet, Simone Bonnier, et Jean-Paul Thivillon. Il prévoit la construction d'une nouvelle salle.

Au Conseil d'école du 6 décembre 2003, les enseignants et les parents s’inquiètent auprès de la municipalité du devenir de ce projet. Il est convenu qu’une étude sera faite courant 2004 pour l’aménagement du préau qui serait fermé, prolongé par les anciens WC et le local du Sou. M. Brun sollicite des enseignants un dossier prouvant la nécessité de cette salle afin d’appuyer la demande auprès du Conseil municipal. Il demande aussi des propositions concrètes pour le début 2004.

Fin décembre 2003 : Rémi Castérès fournit au maire le document demandé - que vous pouvez consulter en cliquant ici (format PDF).

Le 2 janvier 2004, Romain Froment, architecte et parent d'élève, examine sur place les besoins des enseignants.

Le vendredi 9 janvier 2004, à l'occasion de la cérémonie des vœux, Alain Brun, évoque la nécessité d'une extension de l'école pour répondre aux besoins dus aux nouveaux programmes.

Pour rénover cette statue datant de 1930, les contribuables de Saint-Didier auront dépensé plus de 20 000 €.

Le 9 février, Rémi Castérès rencontre Alain Brun et Jean-Paul Thivillon à la mairie. Le projet de Romain Froment est examiné, la municipalité formule des contre-propositions. En tout état de cause, le projet devra être déposé à la préfecture avant le 15 janvier 2005. Les travaux pourraient commencer dans le mois qui suit pour une ouverture en septembre 2005.

Le 11 février, le maire se rend à l'école pour envisager sur place l'emplacement le plus propice.

Le Conseil d'école du 20 mars 2004 tire le bilan du projet 2001-2004. Il constate que la municipalité n'a encore rien fait de concret pour tenir son engagement.

Le 1^er avril, l'inspectrice de l'Éducation nationale, madame Greppo-Chaignion, rencontre le maire de Saint-Didier. Ce dernier se déclare prêt à étudier toutes propositions au sujet d'un aménagement du préau. Il demande à l'inspectrice de lui fournir une liste de communes de taille similaire ayant effectué des travaux d'agrandissement.

Pendant ce temps, la construction du boulodrome se poursuit.

Lors du Conseil d'école du 5 juin 2004, une liste de petites communes ayant effectué des travaux est remise à Alain Brun : Meys, la Chapelle-sur-Coise, Chambost Longesseigne, Saint-Laurent-de-Vaux.

En juin 2004, Alain Brun écrit à l'école : « Si l'État nous engageait à refaire à chaque nouveau programme de nouveaux locaux, nous le saurions et nous le ferions ! »

Le bulletin municipal censure l'article écrit par les enseignants.

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l'article censuré

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mardi 29 août 2006