Voici ce que je constate au sujet du "Quoi de neuf ?" dans ma classe. Je précise que c'est par une évolution spontanée, en vertu du seul cadre posé, que la classe en est arrivée là :

• Le "Quoi de neuf ?" est très important pour les enfants. Pendant la période où nous allons à la piscine - il faut prendre le car tôt -, ils déplorent son absence.

• Il y a peu de questionnements entre les élèves. En fait, ils savent déjà, par les discussions dans les bus scolaires ou dans la cour, de quoi il retourne. Leurs interventions n'ont pas pour but d'informer.

• Ces interventions sont préparées. Elles visent à faire rire ou à faire partager une émotion.

• Quand plusieurs enfants ont vécu une même expérience, ils se partagent auparavant de quoi ils vont parler.

• Des élèves parlent de ce qui les a bouleversés, par exemple un décès, même quand toute la classe est déjà au courant. Ils sont ensuite visiblement rassérénés.

• Des enfants, pendant qu'ils vivent une expérience, ainsi se promener sur une grève balayée par des bourrasques, pensent alors à ce qu'ils raconteront au "Quoi de neuf ?"

Cliquez ici pour voir un "Quoi de neuf ?" - celui du 18 novembre 2002 (durée huit minutes).

Rémi Castérès

à lire aussi

Mettre en place un "Quoi de neuf ?" au cycle 3

"Quoi de neuf ?" au cycle 2

"Quoi de neuf ?" au cycle 1

Page mise à jour le
samedi 26 janvier 2008